symbol-d-infini

Le vivant est vibrations et nos vies en sont les conséquences et les aboutissants, l’affection et les créations mêmes. Au niveau de nos corps, le cœur est l’organe et la fonction qui émane le plus de champs électromagnétiques, ce qui définit plusieurs corps au delà du simple corps physique (aurique, astral, éthérique, causal, supra-mental et athmique qui tend vers l’infini). Lors de notre incarnation, de notre naissance, et tout au long de notre développement, nous nous polarisons selon des lois d’attractions/répulsions sans que nous n’en ayons d’abord vraiment conscience.…

La psychologie moderne tire ses racines du courant des aliénistes, à la fin du 18ème siècle, qui furent les premiers à libérer les « fous des chaînes » ou a leur éviter quelque bûcher. Ce qu’ils appelaient « la folie raisonnante » signifiait qu’une part « saine » de la personne pouvait prendre conscience, avoir un jugement critique sur son état et ses actes. Dans cette idée de prise de conscience, Freud balbutia avec la « catharsis », idée reprise au théâtre grec antique dont la fonction était de purger et de purifier les passions. Il développa une théorie très imprégnée de mythes symboliques (par exemple : « tuer le père », Eros et Thanatos, Œdipe et la Sphinge…), ce que Jung approfondit dans son approche du Spiritus Mondi, de la synchronicité et des archétypes.

La linguistique naissante au 20ème siècle fut approfondit par l’école française, et notamment par Lacan, pour mieux englober ces formes théoriques des symboles pour enfin les lier à l’Imagination et au Réel. Ainsi l’intrication pulsionnelle et duelle trouvait un autre ressort, non plus une réalité objective, mais le Réel comme ne manquant de rien, l’immensité et l’éternité même…

La psychologie a d’abord été, à l’université, une branche de la philosophie avant de s’imposer comme discipline indépendante. Il est important de le saisir car les différents médecins et théoriciens de l’Antiquité ont amené à fonder cette sciences, Jung a contribué à ce que l’approche orientale y prenne part en s’intéressant au Tao.

Le chapitre 7 de la République de Platon, le fameux mythe de la caverne illustre divinement bien l’approche essentialiste qu’est ce courant philosophique. L’essence, la vérité, la lumière, l’idée, réside en haut de la montagne et par son rayonnement laisse des ombres sur les parois des cavernes que leurs habitants prennent pour la réalité sans comprendre que ce sont leurs propres ombres projetées. Ombres, longueur d’ombre, longueur d’onde, longueur d’âme, c’est aussi la relativité du temps qui génère la confusion des sens.

Le bienheureux philosophe qui a été cherché ce savoir à la source, se retrouve incompris de ses pairs. Pour l’essentialisme, l’essence des choses est donc l’être. (…)

Pour l’existentialisme, « l’existence précède l’essence ». Sartre en ce sens n’admet pas l’inconscience, tout relevant d’un choix primordial. Étymologiquement l’existence (ex : hors, iste : astre, être) est justement hors de l’être. Il amène cette notion de devenir dans la quête d’un manque à être qui par ailleurs va orienter le circuit pulsionnel.

Bien qu’à priori contradictoires, ces deux théories se complètent à merveille avec les belles avancées des sciences dites « dures », qui rejoignent maintenant psychologies, spiritualités et symbolisme, sous l’égide de la double causalité. Le nerf du Réel est le paradoxe.

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